Elle n’est qu’un parfum éteint

Une rose en carton

Distillant son venin

Un gouffre d’âme glacée

Jouant de perfection

Sur ses fils d’araignée

Elle se pare de l’innocence

Qui trompe le miroir

Mimant la bienveillance

Elle n’est juste qu’un vent de plomb

Un mirage d’espoir

L’ombre d’une illusion

Une reine des ténèbres

Bardée de ses blessures

Dans cette vie funèbre

Caquetant ses affreux mots

Grossiers et forfaiture

En bavant sur mon dos

Elle n’est qu’un château de glace

Navire à la dérive

Gloussant dans sa carcasse

En s’abreuvant de sa haine

Et pour qu’elle y survive

Ecraser mon domaine

Elle assouvit sa vengeance

Se nourrit et s’accroche

Rempli d’outrecuidance

Ses racines qui s’enfoncent

Dans la sève de mes poches

Au destin d’une ronce