[00:07.11]Tout au bout d’une route en un lieu solitaire
[00:14.58]S’eleve un batiment decrepit et severe
[00:22.23]Ou des ames perdues en un cortege lent
[00:29.79]Coulent des jours sans fin au parfum indolent.
[00:42.26]Un parfum indolent, une odeur deletere
[00:50.02]Parcourt les corridors de ce sejour austere
[00:57.59]Cela vous prend au coeur, c’est l’odeur de la mort
[01:05.52]Qui jamais ne vous quitte et qui toujours vous mord
[01:17.71]Et il y a ce trou qu’on appelle le dortoir
[01:25.57]Et que vous partagez sans jamais le vouloir
[01:33.03]Avec des ames mortes et des esprits dements
[01:40.43]Dont vous sentez l’appel dechirant
[02:00.59]Il ne vous reste plus pour eviter le pire
[02:08.19]Que les medicaments qui soulagent et font rire
[02:16.84]Ces douteux paradis au’on dit artificiels
[02:24.28]Et qui menent plus pres de l’enfer que du ciel.
[02:36.63]Ces douteux paradis au’on dit artificiels
[02:44.34]Et qui menent plus pres de l’enfer que du ciel.
[02:51.41]Sont une panacee, un baume empoisonne
[02:58.85]Qui efface les heures des damnes!
[03:20.38]Un parfum indolent, une odeur deletere
[03:28.39]Parcourt les corridors de ce sejour austere
[03:36.72]Cela vous prend au coeur, c’est l’odeur de la mort
[03:44.83]Qui jamais ne vous quitte et qui toujours vous mord.